Chaque décennie de mode a ses codes. Les années 60, 70 et 80 sont à mon avis les plus rigolotes parce qu'elles explosent tout. Elles réinventent le passé, transforment, et surtout exagèrent. Dans les siècles passés, la mode était plus liée à la situation historique, aux conventions sociales. On connaissait la position de quelqu'un selon son habit qui faisait donc le moine. J'ai perdu personne en route? Même si c'est toujours un peu le cas aujourd'hui (je n'ai pas vu de banquier en chemise hawaïenne), on s'autorise un peu de décalage mais en réinventant moins (ou alors on est plus subtil, question de point de vue et de recul) que dans les 30 années dont on va parler dans ces fashion weeks.
Avant d'avoir des problèmes avec les magazines de modes, les créateurs de patrons, le csa, le fbi, les puristes, Karl Lagerfeld ou mon chien, je précise que les images viennent toutes de Pinterest et que dans la mesure du possible j'ai vérifié les dates.
Donc aujourd'hui, on est dans les années 80. SI! Les détails vestimentaires évoqués sont dans tous les patrons de couture ou le prêt à porter. Tout le monde a remarqué les froufrous et les volants, les épaules dénudées? Et ben voilà, on y est en plein. Jusqu'aux accessoires ceinture, pochettes et chaussures...
Bon, les froufrous viennent des années 40, déjà. Tout comme les hauts ceinturés par un noeud sur le nombril...
Moi je trouve qu'en prenant ces patrons de 1980, on est pile dans ce qui ce fait en ce moment.
On continue. Les empiècements de dentelle, les manches bouffantes, le col victorien...
Le bomber...
Et même les socquettes dans les godasses...
La combi....
La jupe culotte (pfff, ça pique de plus en plus) et la midi plissée... non mais on était vraiment obligé?
Le body (alors lui, un intemporel, depuis les années 70)...
On ne se moque pas, y'a pire: pour hommes...
On n'a pas fait le tour de la décennie mais je ne voudrais pas perdre tous mes lecteurs d'un coup. Je suis sûre qu'on pourrait remettre certaines pièces telles quelles. non? Finalement, ce qui a le plus changé, c'est la coiffure, et j'ai envie de dire ouf.
Pendant ce temps au jardin, on a fait court et on a fait propre. Surtout court, parce que propre, j'ai pas encore fini. Heureusement que j'ai été aidée, pour les gros morceaux et pour les plus hauts, sans quoi, avec mon sens légendaire de l'équilibre, je finissais aux urgences. J'ai donc une dette payable en gnocchis à Super Mister T. Il est fort, il est fort, il est trop fort, surtout, il aime le seul plat que je sais cuisiner. J'ai un bol moi!
Petite séance avant / après:
Oui, on peut dire qu'il y en a partout et ma photographe attitrée a aussi bien participé. On a foutu un sacré bordel, on ne voit pas bien, mais en plus des 2 gros, j'ai aussi élagué 2 petits. Si on fait le bilan, sur les 7 arbres du jardin, j'en ai flingué 2, élagué 4, laissé 1 en paix, planté 4 nouveaux (encore tout rikiki). Avec tout ça j'ai modifié que la moitié du jardin, il reste beaucoup à faire.
Message perso, j'en connais une qui peut venir tronçonner quand elle veut, y'a de quoi:-))
Ça me rend complètement dingue de pas faire aussi vite que je voudrais.
145 m de bordures: p... de b... de m... j'en ai fini avec ces c... de bordures!!!!
Je passe sur la perplexité des voisins qui me voient arpenter le jardin courbée en deux avec ma ficelle à mesurer... C'est ma grosse victoire sur le jardin. Mais aussi la récolte. Au départ c'était soft, une salade, quelques patates et le dessert.
Maintenant je peux aller vendre au marché!
Depuis j'ai récolté le triple de tout ça. Et c'est loin d'être fini...
Y'a aussi la vigne (oui, on va vendanger), les fleurs, le trottoir...
Et puis vraiment j'aime pas cuisiner, j'ai raté les haricots verts/jaunes. Par contre, pas de photo des frites qui étaient si parfaites, elles, que je les ai englouties.